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Les tendances du marché parisien post confinement

Les tendances du marché parisien post confinement
On aurait pu penser que la crise économique du virus allait faire baisser le prix du logement français, mais c’est pour le moment loin d’être le cas, au contraire, puisque le confinement a favorisé l'augmentation des prix des logements.
Et même si le marché s'apprête à diminuer en intensité, ses participants ne croient guère qu'il s'effondrera.

Si le confinement a particulièrement ralenti le marché immobilier, la reprise témoigne de deux tendances réelles : d'une part, un véritable amour de la pierre, et, d'autre part, une prévisible envie d'espace.
Lors d’une conférence dans laquelle il a présenté les chiffres officiels de l’immobilier ancien pour le deuxième trimestre, Thierry Delesalle, notaire parisien, a conclu ainsi : "L'engouement des Français pour la pierre s'est encore confirmé, ce qui a empêché le prix de baisser."
Ces chiffres, déterminés conjointement par l'ensemble des notaires et l'INSEE, témoignent d’un marché résistant, malgré une période marquée par un confinement strict et total décrété au mois de mars 2020 contre la propagation du virus.

Bien qu'aucune visite n’ait pu avoir lieu pendant plusieurs semaines, le nombre de ventes ne s'est pas effondré, ce qui semble indiquer que le marché s'est parfaitement rétabli après le confinement.
Plus important encore, les prix, qui augmentent régulièrement depuis 2015, n'ont connu aucun ralentissement. Au contraire, leur progression a augmenté de 5,7% par rapport à l'année précédente. Thierry Delesalle a ainsi insisté sur le fait que le confinement a bel et bien accentué le goût des Français pour l’immobilier : il évoque, à juste titre, son caractère traditionnel de valeur refuge.

On s’attendait à voir le prix du mètre carré chuter considérablement, mais la conclusion est qu’il reste en hausse, tous biens confondus. Finalement, le mètre carré parisien devrait voir son cours augmenter de 6,6%.

Début septembre, Thomas Lefebvre, en charge des études du site MeilleurAgents, a déclaré que l’on allait entrer dans un nouveau cycle, avec un possible ralentissement de la hausse des prix similaire à la celle des cinq dernières années. Cependant, il ajoutait qu’il ne faut pas s’attendre à un effondrement des prix consécutif à la crise et au confinement.